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Fabulyon et la critique
Bien le bonjour chenuses Colombe et joyeux gones
Vous y savez bien que mes élucubrations sur ce blog ne sont pas suffisamment régulières et il arrive que d'aucun me relancent pour connaître la suite de la belle histoire de Lyon. Pour me faire pardonner mon manque d'assiduité, je vais vous révéler un secret...
Lyon fait partie des 25 sites français figurant au patrimoine mondial de l'Unesco comme le Théâtre antique d'Orange, le Mont-Saint-Michel ou les paysages viticoles de Saint Emillion. La gare de Perpignan ne figure pas sur cette liste. Pourtant Salvador Dali pensait qu'elle était le centre de l'univers. Le maître en avait eu la vision cosmogonique le 19 septembre 1963 et du depuis, tout un chacun était resté sur cette révélation.
En fait, il avait tout simplement un peu trop abusé du chocolat Lanvin dont il faisait grande consommation et qui est un produit hallucinogène. Ce n'est pas la vache violette du chocolat Milka qui me contredira.
En fait le centre de l'univers se trouve au niveau d'un banc, proche de la barque préhistorique que l'on peut admirer près du lac du parc de la Tête d'Or. Je vous donne cette information avec prudence. C'est Fabulyon qui en a eu la primeur en discutant avec Parsimonie et Bonéssian ses deux copains arméniens lesquels ont appris que sur ce fameux banc, il y aurait eu la rencontre du gone du cintième avec Père noël !!
Il suffirait paraît-il pour s'en convaincre, de lire ce livre (qui pourrait devenir le nouveau Da Vinci Code) que je porte à votre connaissance.
Il peut être commandé dans toutes les bonnes librairies ou par internet.
Fabulyon discutait du contenu de cet ouvrage au bar Le corgnolon, quand un échappé de brèves de comptoir, Justin Navis accompagné de son copain Jean Naipadôtre se prétendit critique littéraire alors qu'ils n'a jamais lu d'autres revues que le catalogue des vins Nicolas.
La voix cassée par l'ingestion de son sixième ballon de blanc (il était 9h du matin à la dégoulinante de la bastoche) il interpella Fabulyon:
Vous prétendez que votre ami est écrivain ! Fichtre ! Moi je dis... un écrivassier.
Fabulyon répondit à ce cuistre du tac au tac.
Mais lisez plutôt Ne dirait-on pas du Rostand et je dirais même "la tirade du nez" de Cyrano !!!
Ah! Non! C'est un peu court jeune homme.
On pouvait dire ...oh! Dieu! bien des choses en somme.
En variant le ton, par exemple, tenez:
Écrivain que nenni ! Barbouilleur,… va-nu-pieds
Noircisseur de copies, et toujours gâte-papier.
Amical :
Plutôt que l’écriture, trouve-toi autre chose,
Retourne à ton jardin et cultive tes roses.
Descriptif :
Ton livre contient je crois, près de cent nonante pages
Soit plus de cent mille mots. Mon dieu, quel carnage !
Curieux :
Il peut donc se vanter du titre d’écrivain
Lui qu’on a jamais vu, un livre à la main !
Gracieux :
Que c’est beau tous ces mots qui volent aux quatre vents
Dommage que pour l’auteur, ils servent de paravent.
Truculent :
Que puis-je dire de ce livre, sinon que dans mon cabinet,
Je l'ai lu, dois-je l’avouer, d’un derrière distrait.
Prévenant :
La météo annonce, un hiver rigoureux,
Garde tes invendus, ils feront un bon feu.
Tendre :
Qu’il est beau ce bébé, c’est toi qui l’as conçu,
Ce géant de papier, qui passe inaperçu !
Comment peut-on écrire, un tel galimatias
Cette histoire n’est hélas, rien que du charabia.
Cavalier :
Je rigole en voyant que l’auteur se moque
Des lecteurs qui liront cette histoire loufoque.
Emphatique :
Au sommet des sornettes, sottises et fadaises
L’histoire se place sur les plus hautes falaises.
Dramatique :
L'auteur se dirige, aveuglé, dans le mur.
Admiratif :
Il fallait oser l’écrire, ce récit bien obscur.
Lyrique :
On le prétend prophète, il n’est qu’un histrion !
Naïf :
C’est vrai que Père noël nous vient du septentrion !
Respectueux :
Souffrez monsieur que je salue, l’audace de cette arnaque.
Campagnard :
Cré vain dieu, v’la-t’y pas qu’il va avec son livre, nous casser la baraque !
Militaire :
C’est au pas cadencé qu’il avance, sans craindre la défaite.
Pratique :
En papier recyclable, l’édition sera c’est bien sûr, parfaite.
Enfin parodiant Pyrame* en un sanglot :
Le voilà donc ce livre qui trahi l’harmonie de Coca-cola et Disney.
Il en rougit le traitre !
Voilà ce qu’un critique pourrait dire de ce livre, s’il voulait le briser avec talent et esprit, mais votre avis, mon cher Justin, montre votre absence de lettres.
Vous n’en possédez d’ailleurs que les trois qui forment le mot : sot
Et ces folles plaisanteries dont vous n’avez su articuler le quart de la moitié du commencement d’une, je me les sers moi-même avec assez de verve,
en ne permettant pas qu’un autre me les serve.
Par sainte Marie des Anges, je n'aurais pas mieux causé que notre Fabulyon.
A votre tour de lire ce livre et vous pourrez ensuite donner votre opinion.
* Pyrame: La légende grecque et romaine de Pyrame et Thisbé a inspiré de nombreuses œuvres.
La plus célèbre est sans doute Roméo et Juliette de William Shakespeare qui en reprend librement l'intrigue.
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Commentaires
9La FrangineDimanche 21 Juillet 2013 à 18:29J'arrive après la bataille....Mais la semaine dernière j'ai montré la couverture du livre à ma petite fille. "Que vois-tu?" et bien elle n'a pas reconnu le père Noël donc çà confirme ma version de barbouze et elle ne réclamera pas de cadeaux à celui là
Minimum syndical peut-être, mais pas pour les qualités de coeur où tu mérites la plus haute mention. Quand un homme à la chance d'avoir trois filles aussi chaleureuses et riches de sentiments que toi et tes soeurs, comment pourrait-il écrire autre chose que du merveilleux avec un brin de folie. Bisous ma chic'pie
7ginie la pieMardi 11 Juin 2013 à 21:24à la façon pie : A c'est y qu'jsuis fière de mon pipa et de son livre bien sûre que je l'ai hé qu'est ce que vous croyez vous autres la pie n'est pas bonne à l'école mais elle a fait le minimum syndicale pour lire tout de même !! Alors va falloir que j'assomme mes 2 p'tiots et le mari pour avoir la paix et pouvoir lire......He stop stop n'appelez pas la police c'est une façon de causer. J'attendrai les vacances voilà tout et en plus je ferai de la pub sur la plage..........si le soleil m'en laisse le temps........à très vite..........FLAP FLAP FLAP
Content que tu apprécies toutes ces facéties, mais n'oublies pas que les héros vont de Fabulix à Fabulyon et que c'est grace à eux, que les dessous de l'histoire sortent au grand jour.
Bisous ma P'tite Ruine
5Ta p'tite ruineJeudi 30 Mai 2013 à 17:49Je sais je suis en retard sur la lecture du blog mais cet article me donne encore plus envie de m'y mettre. Quel talent tu as mon poupa, je suis à la fois emplie d'une fierté sans nulle autre pareille et je suis aussi impressionnée de pouvoir dire: mon père, cet écrivain, mon héros!
Un grand bravo pour la tirade de Cyrano! elle m'a enchanté, enthousiasmé, fait rire et épatée!
N'arrête jamais de nous amuser et de nous instruire de toutes tes histoires! j'attends avec impatience de me plonger dans ton livre, bisous
Père noël dédicacera bien sûr son livre à toutes les chenuses Colombes et joyeux Gones qui le solliciteront.
Bonne soirée Fab ! J'ai bien envie de m'offrir le Père Noël, non, en tout bien tout honneur bien sûr ! Si toutefois le Père Noël me le dédicace !
Très bien joué, mais c'est pas pour dire, le carré de polybe, Jules césar me l'a confié, mèmement qu'il sera aussi utilisé par Père Noël, alors bien sûr, je n'ai pas de difficulté à transcrire ton message.
BEAU PANEGYRIQUE DEMANDE A LIRE LE LIVRE
Fabulyon le gone d'à travers les siècles
1la FrangineLundi 13 Mai 2013 à 16:42mystère pour mystère, les barbouses sont de retour voir message codé (carré de polybe): 12151145 3511331522544224414515 14153211331415 11 31244215 3111 3124514211
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Tu te trompe, le barbouze, c'est celui qui est sponsorisé par coca-cola et Disney et qui, sous couvert de faire plaisir aux enfants, pose ses jalons pour remplir la mission qui va commencer de voir le jour dans le prochain livre. C'est la même astuce que le diable; il fait croire qu'il n'existe pas. A la différence que si le noir cornu oeuvre pour le mal, Père noël travaille pour le bien et crois-moi, il a du pain sur la planche. l'émerveillement se fait rare dans un monde centré sur le profit et la force brutale.