• En 2009 lorsque j’écrivis la version moderne de La Fontaine, Livre 1 fable 18, comment ne pas songer au débat de 2007 entre Nicolas Sarkozy le Renard et Ségolène Royale la Cigogne. C’était tentant et jubilatoire. Finalement une fable politique bien actuelle au jeu de Trompecouillons. 

    Le Renard et la Cigogne au XXIe siècle.


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  • Bruno Dumont m’a ici moins déconcerté que lorsque j’ai vu Ma Loute que je suis allez voir deux fois car je n’étais entré dans le film qu’au bout de vingt minutes la première fois.
    Cette version de Jeanne d’Arc est à la fois baroque et audacieuse, anachronique tout en étant fidèle à l’œuvre de Charles Péguy.
    Les personnages qui entourent la toute jeune Lise Leplat Prudhomme sont un vrai casting de « gueules » de cinéma. Le phrasé est ampoulé, théâtral, exagéré. J’ai personnellement ressenti et apprécié, l’impressionnant travail de chaque plan, la qualité des décors et costumes.
    C’est un film d’auteur et comme pour les musées d’Art Moderne, le visiteur ou le spectateur criera au génie ou à l’imposture. Plus mesuré, je l’ai trouvé beau, baroque, original et intelligent.

    Jeanne 


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  • Cédric Kahn nous propose un psychodrame familial avec une belle maitrise du scénario et de la direction d’acteurs. Rajoutons la lumière les décors et les images ainsi que la sublime bande-son comportant les chansons de Françoise Hardy et de Mouloudji. Les acteurs sont tous en symbiose, la tension reste soutenue. Un film qui peut toutefois déstabiliser par ses excès.  

    Fête de famille


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  • Bien le bonjour mes Belins, Belines

    Non je ne vous ai pas oubliés. Je reviens d'un court séjour à Londres avec une de mes filles.

    Je reprends mes activités dès demain, mais en attendant : voyez plutôt -

     Londres


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  • Varante Soudjian est un réalisateur qui a surtout travaillé pour la télévision dans des comédies comme Scènes de ménage, Groland, En Famille. Il n’est donc pas vraiment dans le cercle du cinéma.
    Après "Walter", "Inséparables", son deuxième long métrage pourrait bien dépasser le joli score du premier. Nous avons ici une comédie déjantée interprétée par un époustouflant Alban Ivanov, plus foldingue que jamais et Ahmed Sylla qui l’accompagne avec une belle complicité. C’est aussi absurde que du Tex Avery, mais c’est bien ce que nous aimons au cinéma.

    Avec déjà 264 000 entrées en première semaine, il y a du bouche à oreille qui semble fonctionner, malgré la bouderie des professionnels.

    Inséparables.


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