• Une comédie humaniste et intergénérationnelle où Dany Boon, s'efface doucement pour mettre en avant Line Renaud, qui est solaire dans ses souvenirs qui montrent que les années cinquante, n'étaient pas faciles pour les femmes dépendantes des hommes et de leurs maris lorsqu'ils étaient machistes. Même si l'égalité de droits et de traitement, s'est considérablement amélioré, il y à encore du chemin à parcourir. Saluons la prestation d'Alice Isaaz qui est d'une qualité à la mesure de cette actrice talentueuse. Le duo Line/Dany est une symbiose parfaite entre ces deux personnages liés à la ville comme à la scène par une sincère amitié. Paris de jour et de nuit est magnifié par la photographie du réalisateur. Le film est plébiscité à 98% par le public. Alors oui c'est vraiment... 

    Une belle course                  


    votre commentaire
  • Un très grand nombre de gens connaissent le Père Ubu d'Alfred Jarry, mais peu sont ceux qui savent qui est le créateur du Père Ubu qui continue d'être lu ou joué dans les théâtres. Son existence dès l'adolescence est un incroyable concours de circonstances lorsqu'à 15 ans en 1888, à la rentrée des classes , son chemin croise celui de son professeur de physique qui est très chahuté et surnommé le père Ebe ; une révélation pour Alfred Jarry qui va en rajouter en créant une strophe : " Hourra ! Cornes au cul, vive le père Ubu ". Jarry tient son personnage grotesque et va le mettre en scène le 10 décembre 1896. Dès lors le personnage va lui coller à la peau. il en écrira plusieurs textes pour le théâtre après Ubu Roi ; sa vie va devenir surréaliste  comme la pataphisique qu'il a créée et qui lui survivra en 1948 par un cercle d'artistes et d'intellectuels.  

    Alfred Jarry et Ubu Roi


    votre commentaire
  • Où nous avons une savoureuse comédie policière anglaise à la fois hommage et parodie d'Agatha Christie. Il s'agit donc d'adapter au cinéma une pièce de la romancière. Des divergences vont apparaître entre le metteur en scène de la pièce et le réalisateur qui doit faire l'adaptation. Comme de bien s'accorde, il va y avoir un meurtre. C'est donc un inspecteur de police et sa stagiaire qui doivent mener l'enquête.
    Nous sommes très loin d'Hercule Poirot et nous découvrons un tandem attachant et mal assorti avec Sam Rockwell qui joue l'inspecteur ronchon et mal fagoté comme Columbo et la pétillante Saoirse Ronan qui joue la stagiaire enthousiaste et maladroite. Ensemble ils vont confondre le coupable, hommage à la romancière.

    Coup de Théâtre           


    votre commentaire
  • Où l'on voit que la faim de la sorcière justifie les moyens de Margot pour sauver la vie de son frère et la sienne. Elle va faire en sorte que la méchante viocarde affublée d'une cécité partielle ne constate pas que Jeannot prends du poids. Bien sûr ça va l'énerver et lui faire décider de boulotter les deux morveux. Margot finaude avait bien compris qu'elle faisait partie du menu de la sorcière. Elle va faire en sorte que les manigances de la viocarde se retournent contre elle. Trop pressée de passer à table, la vieille va en perdre toute prudence et même la vie. Les deux momignards vont-ils enfin pouvoir retourner à leur cambuse ?

    épisode 8 La sorcière a faim             


    votre commentaire
  • Cette seconde partie du repas déjanté se révèle un chahut orchestré par la Reine Rouge selon Alice. Non seulement la nourriture cause, mais les ustensiles de cuisine et de décoration : assiettes, fourchettes, bouteilles, bougies font des pitreries. Quant aux invités, leur façon de trinquer est aussi surréaliste que peu ragoutant. Tout ceci va provoquer la colère de la fillette qui va se retourner vers la Reine Blanche et la Reine Rouge. Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'Alice n'y est pas allé de main morte pour interrompre le charivari.

    2 Le chahut orchestré           


    votre commentaire