• DERNIÈRE MINUTE n° 37 – Où les fiançailles sont célébrées avec faste selon la coutume locale

     De Santiago du Chili :

     Les fiançailles officielles del señor Francisco Lopez avec la toute gracieuse Consuela del Suedo, ont été fastueusement célébrées avant-hier au cours d’un somptueux déjeuner servi en el restaurante Pinpilinpansha, avenida Antonio Varas Eliodoro(1), 1888, Tel. 399-177.
    Les convives, composés d’une incroyable potée de parents et d’amis étaient au nombre de 287 plus une bonne trentaine de resquilleros. Au milieu du festin, Francisco Lopez a passé au doigt de sa promise, toute rougissante de virginal émoi, une bague de fiançailles en alliage d’or entamé de cuivre guilloché, orné d’authentiques pierres précieuses imitant les fausses à s’y méprendre, achetée le matin même, avec facilité de paiement, chez Guardiola y Barraca, les célèbres joaillers de l’avenida Isidora Goyenechea
    (2), 270. Puis il lui a administré une magistrale paire de claques afin de lui faire perdre l’habitude de se moucher avec une pelle à tarte à la mode inca et de se faire sauter les points noirs à la casserole.
    Au dessert, chacun y est allé de son refrain et Francisco Lopez a fait battre bien des cœurs en l’honneur de sa belle et en dialecte typique araucan : « 
    En avant les zouaves, dit la mère Michel en riant, ceux qui sont trop nouilles n’auront pas d’enfants. »
    Les cérémonies du mariage civil et religieux sont prévues pour mercredi prochain, en matinée et en soirée. 

    À suivre...

     1 -  Antonio Varas Eliodoro était un politique chilien du 19e siècle  très apprécié. Il fut pendant plus de trente ans, ministre de l’intérieur et des affaires étrangères et président du Sénat.

    2 - Isidora Goyenechea était une riche et célèbre industrielle chilienne du 19e siècle. L’avenue à Santiago qui porte son nom est aussi célèbre et visitée que la rue de la Paix à Paris.  

    Une fois encore Pierre Dac nous démontre qu’il n’est pas qu’un simple loufoque.


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  • DERNIÈRE MINUTE n° 36 – Où Consuela del Suedo épousera notre cher pharmacien

    De Santiago du Chili :

    M. Francisco Lopez vient de révéler à la presse l’élue de son cœur.
    Il s’agit de la toute charmante señorita Consuela del Suedo, fille cadette del señor Fermin Vivaceta del Suedo, riche producteur de guano et gros propriétaire de vignoble à Vina del Mar, proche de Valparaiso, et de la señora Conception y Pisagua y Sacorro y Mackena y Mapocho y Cariola y Madrugada y Balneario y Panimavida y Schtrumpfkopf y Calamar del Rio Blanco.
    En attendant les fiançailles prévues pour samedi en huit ou dimanche en neuf, M. Francisco Lopez a fait apposer sur la devanture de sa pharmacie une pancarte ainsi libellée :
    « Pour raisons matrimoniales, la fermeture de rigueur est remplacée par une clôture momentanée. » 

    Le nom de la promise ne rappelle-t-il pas l'épisode avec la pharmacie suédoise ?
    Etonnant non ! aurait dit Desproges...

    À suivre...


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  • DERNIÈRE MINUTE n° 35 – Où Francisco Lopez annonce son intention de se marier

    De Santiago du Chili :

    Un coup de théâtre vient d’éclater comme un coup de tonnerre ou une grenade dégoupillée dans la capitale chilienne.
    Devant les journalistes venus du monde entier, M. Francisco Lopez a expliqué les raisons de sa retraite au monastère San Felipe de Llulllaillaco. Il a ainsi déclaré que de pieuses méditations l’avaient amené à penser que son état de célibataire était incompatible avec sa gloire nouvelle. Il a donc pris la grave décision de se marier. Avec qui ? Il a refusé de le dire, courtoisement d’abord, puis grossièrement devant l’insistance des journalistes.
    Il a toutefois promis de révéler son secret, dès sa sortie de retraite. Elle aura lieu en fanfare et aux flambeaux selon le rite traditionnel du monastère dont, à toutes fins utiles, nous rappelons l’adresse : avenida Presidente Errázuriz. 3790. Tel : 448-7.966.
    Compte chèque postal 1.1182/80, centre Antofagasta, officina Correo, n° 11, Providencia 1.388.

    À suivre...


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  • Pour raison personnelle, je me suis mis en pause de mes nombreuses activités. Notre fratrie a géré les 20 jours de la fin de vie de maman qui, sans souffrance et merveilleusement accompagnée par l'équipe soignante de l'EHPAD, s'est éteinte le 5 mai. Elle a aussi chaque jour été entourée de ses enfants, petits-enfants et quelques arrières-petits-enfants (les plus âgés). Ses jolis yeux bleus se sont fermés pour rejoindre notre papa.
    J'ai repris depuis hier une vie sociale plus habituelle.

    Voici donc mon opinion sur le très joli film "Comme des garçons"

    En 1969, Paul Coutard journaliste sportif, obligé d’organiser la kermesse du quotidien « Le Champenois » de Reims et affublé d’Emmanuelle la secrétaire de direction qui est sa meilleure ennemie, vont sans le vouloir être les instigateurs de la création de la première équipe féminine de football française.

    Une satire croustillante mais pas aussi anecdotique que nous pourrions le penser.

    Voir l’article : Comme des garçons


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  • DERNIÈRE MINUTE n° 34 – Où Francisco Lopez nous fait une crise de mysticisme ???

    De Santiago du Chili :

    On a retrouvé la trace de M. Francisco Lopez !
     Après avoir fermé sa pharmacie, il est entré pour faire retraite au monastère San Felipe de Llullaillaco, avenida Presidente Errázuriz, 3790. Tel. : 448-7.966.

    À suivre...

    Federico Errázuriz Zañartu.
    Homme d’état né le 25 avril 1825 à 
    Santiago et mort le 20 juillet 1877 dans la même ville, il fut président du Chili du 18 septembre 1871 au 18 septembre 1876.
    Pierre Dac est très rigoureux dans ses choix et dénominations.


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