• 10 - Fabulix à Rome

    Fabulix, biographe et témoin de son temps, compte parmi les lointains ancêtres de Fabulyon et fut le premier maillon de la chaîne de ceux qui à cha peu relatèrent  les dessous de l'Histoire.

    Je précise pour les ceusses que sont des caquenanos lubriques que l'Histoire, n'est pas une courtisane et les dessous, son petit linge.

    Les braves mamis qui me lisent du depuis le début, savent que je parle de l'évolution du monde depuis les prémices de l'Empire Romain, pour toute la partie qui de près, de loin et mêmement du milieu, influença l'avenir de Lugdunum.

    Il s'agit donc de faire partager, cette partie anecdotique des grands évènements vécue par quelques anonymes, comme le fit en son temps Frédéric Dard avec son ouvrage "L'histoire de France vue par San-Antonio" paru en 1964 et qu'il dédicaça à tous les étudiants de France. Je lus son bouquin cette même année alors que j'étais au lycée en classe de seconde, et je précise (surtout parce que j'avais aussi d'excellents profs), qu'il contribua  à ma passion toujours bien vivante de l'Histoire. Mais revenons à nos amis.

    Dès qu'ils arrivèrent à Rome, Munatius et Fabulix furent introduit auprès d'Octave.

         - Congratulus fidélus coquinem potem ! (Bien le bonjour mes fidèles et joyeux amis) déclara en souriant le triumvir.

         - Idem ! répondit Munatius qui avait le sens de la concision.

    Octave précisa:                                                                              Octave                    Marc-Antoine

         - Dans cette période de troubles, je t'ai fait venir Lucius,11 - Fabulix à Rome pour que tu partages avec Lépide, la direction de Rome. Avec Marc-Antoine, nous avons repéré les césaricides Brutus et Cassius qui tentent de constituer une armée et s'opposent à la Lex Titia      (ne pas confondre avec la Ticia, la femme de Johnny Hallyday)   qui a légitimé notre second triumvirat, Lépide, Marc Antoine et moi-même. Déjà que j'ai du accepter la proscription qui va entraîner la mort de Cicéron, j'ai besoin que tu surveilles Lépide qui est un brin caquenanot pas très futé du bocal et un chouia bras-neuf;  il manque d'envergure et pourrait se laisser circonvenir par les amis que Marc Antoine a placé à Rome, afin de m'évincer pendant notre campagne militaire.

         - Te cailles pas le raisin mon poteau, répondit Plancus, je vais tacher moyen d'éviter tout suif. Tu peux aller filer la pâtée à Brutus. Je veille au grain !

    11 - Fabulix à RomeAussi taudis, aussitôt fait. Antoine et Octave en octobre 712 (42 av. JC), écrabouillèrent Cassius et Brutus à la bataille de Philippes en Grèce à grand coup de tavelle sur le coqueluchon comme Guignol avec sa trique  punissant les mauvais. Pour ne pas subir l'humiliation d'une exécution publique, les deux césaricides se suicidèrent.

    Voir à gauche le hara-kiri de Cassius en direct. Heureusement que Fabulix qui suivait les évènements avait emporté son appareil photo.

     Mais les embièrnes ne disparurent pas pour autant. La confusion régna au cours des années 713 et 714 où le triumvirat faillit bien exploser, avec la révolte qui déclencha la guerre de Pérouse opposant Fulvie la fenotte de Marc Antoine à Octave pour une histoire de répartition de terres au vétérans.

    Octave qui avait lu la guerre des gaules de Jules, refit le coup d'Alésia et gagna la bataille de Pérouse en février 714. Fulvie fut exilée à Sycone et elle du divorcer d'Antoine. Octave aurait alors prononcé cette phrase:

         - Fallait pas toucher au grisbi Fulvia !

    11 - Fabulix à RomeC'est sans doute en clin d'oeil à cette parole historique que Michel Audiard plaça cette réplique culte des "Tontons flingueurs", dans la bouche de maître Folace (Francis Blanche), lors de la surprise-partie organisée par Patricia (Sabine Sinjean), la "filleule" de Fernand (Lino Ventura), quand une poutrône, une invitée un peu éméchée (Si c'est pas triste de voir cette jeunesse dorée picoler des alcools au lieu de boire des infusions...), voulut prendre quelques biftons de la redevance que Fernand avait eu un peu de mal à récolter après un bourre-pif à Raoul Volfoni (Bernard Blier): 

      11 - Fabulix à Rome  

        

         - Touche pas au grisbi, salope ! 

         Les époques changent, la délicatesse reste.

      

    Sous la médiation et l'entremise d'Asinius Pollion et de Mécène, les trois compères réconciliés se partagèrent à nouveau le monde : Marc Antoine reçût l'Orient, Octave l'Occident et Lépide l'Afrique.

    Dites-donc mes belins, belines, ça vous fait-y pas penser à une répartition similaire sur le plan théologique ! Vous z'y voyez pas ? Faut-t-y être parpaillots quand même... Je vous cause des trois fameux Rois mages:

    Gaspard l'Orient, Melchior l'Occident et Balthazar l'Afrique.

    C'est pas Dieu posse que d'y croire, mais nous assistons à une partie d'échecs où le joueur place ses pions en harmonie en suivant une stratégie qui nous échappe.

    A suivre...

      


  • Commentaires

    2
    fabulyon Profil de fabulyon
    Samedi 15 Juin 2013 à 19:56

    Vas-z-y pas colporter que je fume des chichons. C'est pas ma faute si les temps se rejoignent et l'histoire nous fait toujours de jolis clins d'oeil. Il suffit de s'émerveiller et d'avoir le coeur pur. ca coute rien de s'envoyer des fleurs non !!! Bisous mon adorable chic'Pie

    1
    ginie la pie
    Mardi 11 Juin 2013 à 21:28

    Mais c'est qu'y voit des rois mages partout ouille ouille pourtant c'est y pas le soleil qui lui a cogné la caboche !! que faire que faire pour le soigner ?!?..........ça y est j'ai trouvé, courez acquérir son livre et délectez vous de cette histoire farfelue......quoique et si.........à vous de voir......... je te coque la maille mon pipa..........FLAP FLAP FLAP

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